Cet anniversaire, dont les descendants de l’illustre marin et la ville de Morlaix voulaient faire un événement, a été marqué durant l'été 2012 de cérémonies commémoratives. Ces manifestations ont été l’occasion de réveiller le souvenir de la Royale à travers plusieurs manifestations.

En premier lieu, la parution de l’ouvrage que François Jahan et Claude-Youen Roussel consacrent à l’amiral offre au public l’occasion de revivre la carrière de l’amiral de Guichen. Il a été officiellement présenté à la médiathèque « les ailes du temps » qui a préparé par ailleurs des événements autour des célébrations.

Expositions « Guichen, l’honneur de la Marine Royale » et « La Marine Royale au temps de l’amiral de Guichen »

A l’Hôtel de Ville, une exposition comprenant peinture et littérature maritimes, objets de la marine Royale, maquettes de bateaux, et d’autres objets encore ont permis à chacun de découvrir ou de mieux connaitre cette période passionnante de la vie des hommes sur les mers.

A la maison à Pondalez, c’est une plongée dans l’intimité du comte de Guichen qui a été proposée. Pour la première fois depuis sa disparition, ses objets personnels ont été réunis et présentés au public : des objets rares comme l’insigne de l’ordre du Saint Esprit, des plans de tactique navale, des costumes, de la vaisselle ou encore sa cave de bord, des correspondances de Morlaisiens… autant de témoignages de la vie de ce marin d’exception. Au delà du livre qui lui est consacré et des expositions, un cycle de conférences, accessibles pour certaines aux enfants, a permis de connaitre les clefs pour comprendre les enjeux et la vie de l’époque.

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 La maison à Pondalez a accueilli une exposition temporaire composée d’objets appartenant à la famille de Guichen et d’objets appartenant aux collections du Musée de Morlaix présentés sur les 3 étages de cette habitation typiquement morlaisienne.

Dans les deux premières salles le visiteur a découvert Morlaix, ses activités et ce qu’était la Marine Royale lors de la guerre d’indépendance des États-Unis. Le visiteur a pu découvrir ensuite le personnage de l’amiral de Guichen dont l’hôtel particulier des Lances fut démoli lors de la construction du viaduc. Dans la salle suivante était évoqué le marin qui commanda des escadres composées de plus de 12.000 hommes.  Sa cave de bord, une carte de la Martinique qu’il a lui-même dessinée et signée, les plans de manœuvre de flotte, le livre indiquant les signaux à faire pour informer de plus de 300 situations à bord (vivre manquant, vin gâté, décès ou blessure, perte de cordage, etc. ) sont parmi les objets qui entouraient le tableau que le Roi Louis XVI lui offrit à la suite des trois combats engagés avec l’amiral anglais Rodney dans les Antilles. Puis dans la salle suivante était évoqué l’homme qui vécut plus de 40 ans à Morlaix où il est enterré, son mariage, ses huit enfants dont seule une fille qui épousa un Toussaint de Lauzanne lui survécut. Le visiteur a pu voir quelques objets personnels dont un service de porcelaine que l’amiral de Guichen commanda en Chine et de l’argenterie offerte par la ville de Paris suite à la bataille d’Ouessant. Plusieurs documents et lettres complétaient cette section. Dans la dernière salle ont été illustrés les honneurs que reçut l’amiral de Guichen et sa mémoire. Il fut en effet reçu chevalier de l’Ordre du Saint-Esprit à Versailles le 1^er janvier 1784. Le splendide habit brodé qu’il porta à cette occasion a été exposé ainsi que divers documents concernant cette réception. Enfin, les photos des trois navires de guerre ayant porté le nom de Guichen ont été présentés ainsi que celle d’un navire de commerce illustrant la place que l’Amiral de Guichen a gardé dans la mémoire des marins.  

Promenade Amiral de Guichen : Cérémonies officielles du 15 septembre 2012

En  donnant le nom de l’amiral de Guichen au passage du premier étage du viaduc, la Ville de Morlaix a voulu rendre à l’amiral de Guichen une existence au cœur de la vie quotidienne des Morlaisiens et des visiteurs qui, nombreux, ne manqueront pas de faire un détour par le passage de cet étonnant ouvrage d’Art.

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