L'objet de la Société est de perpétuer le souvenir des circonstances qui ont abouti à l'indépendance des Etats-Unis et de la fraternité d'armes qui unit officiers américains et français au cours des combats qu'ils menèrent ensemble.
En donnant le nom de Cincinnati à leur société, les fondateurs ont voulu s'inspirer de l'exemple de Cincinnatus, vertueux citoyen romain qui quitta sa charrue pour servir sa patrie et, après avoir conduit à la victoire les armées de la République, refusant toute récompense, retourna cultiver sa terre.
Les Cincinnati veulent promouvoir les valeurs de liberté, d'initiative, de dévouement au bien commun et de responsabilité qui ont fait la réussite des Etats-Unis. Ils s'attachent également à maintenir les liens privilégiés établis entre les deux pays à l'occasion de la guerre d'Amérique et prolongés durant les deux guerres mondiales.
Jean-Gaspard Vence, corsaire, officier du Roi et amiral
Qui connaît aujourd’hui Jean-Gaspard Vence, né en 1747 et mort en 1808 ? Un boulevard aux abords du mont Faron à Toulon, ainsi qu’une rue près de la gare maritime de Marseille portent son nom. Pourtant, rares sont ceux qui connaissent l’étonnante destinée de ce capitaine corsaire devenu officier du Roi pendant la guerre d’indépendance américaine, puis amiral sous Bonaparte.
Jean-Gaspard Vence est né dans une famille de marins et d’armateurs marseillais qui s’est enrichie grâce au commerce avec les Antilles.
Dès son plus jeune âge, il explique à son père son désir ardent de faire carrière dans la marine : « Je veux être marin comme Jean-Bart ou Duquesne, et vous pouvez être sûr que je me ferais tuer, ou que je monterais, comme eux, aux premières dignités de notre marine ». Son père lui permet d’embarquer à 15 ans sur un navire marchand allant de de Bayonne à Saint-Domingue où il est accueilli par son frère aîné, qui a épousé là-bas la fille d’un riche planteur. Il demande à son frère de lui trouver un emploi sur un navire corsaire, mais, trop tard, car en 1763 la guerre contre l’Angleterre est terminée. Jean-Gaspard retourne alors en France pour étudier pendant deux ans les mathématiques et l’art de la navigation, puis embarque comme élève-officier à bord du Protecteur qui fait alors partie de la flotte du Levant chargée de protéger les navires marchands en Méditerranée. À l’issue de cette formation, Vence reçoit son brevet d’officier de marine et navigue pendant les huit années suivantes sur des bâtiments de commerce entre la France et les Antilles.
Fleurieu ou la passion de la France et de la science
Charles Pierre Claret de Fleurieu* n’eut qu’un enfant ayant eu une descendance, Mme de Saint Ouën, auteur d’émouvants souvenirs. L’auteur de ces lignes en est issu et va tenter de brosser un bref portrait de son sextaïeul et des qualités qui lui ont permis de traverser les régimes successifs.
Officier de marine embarqué dès l’âge de 13 ans en 1751, c’était un homme de science doué d’une intelligence et d’une capacité de travail peu communes. Féru de cartographie, il fut le grand organisateur de l’expédition de La Pérouse. Passionné de mécanique, il créa de ses propres mains la première horloge de marine en collaboration avec Berthoud, le grand horloger de l’époque. « M. de Fleurieu a l’intelligence la plus vaste et la plus élevée que j’aie pu découvrir parmi les marins de l’époque » affirmait M. de Sartine, tandis que Mme de Genlis confiait que « M. de Fleurieu était d’une adresse extrême, il savait faire des montres comme un horloger ! » À son décès, le notaire fut surpris de découvrir tout un atelier avec scies à métaux et établi en acajou !
« Cousus ensemble » Rencontre avec le général François Lecointre grand chancelier de la Légion d’honneur, ancien chef d’état-major des armées à l’occasion de la parution de son livre.
Mon général, votre livre m’a littéralement absorbé. A tel point que je l’ai prêté à plusieurs personnes sans pouvoir le revoir. Toutes se disent touchées par sa densité, son intensité, la profondeur d’expérience et la sincérité du témoignage. On y sent « un condensé d’humanité ». Vous dédiez ce livre « Entre Guerres »– « A tous nos Soldats, sur terre, en mer, dans les airs et à leur famille ? » De quoi parle t’on quand on parle des hommes et des femmes de nos armées ?
Général Lecointre :
Je dédie ce livre à tous nos soldats et à leurs familles car je pense que lorsque l’on parle des hommes et des femmes de nos armées, on parle d’êtres humains comme les autres.
Podcast : Une victoire oubliée ? Chesapeake, septembre 1781
Le podcast Le fil de l'épée a invité notre collègue Olivier Chaline et Jean-Marie Kowalski pour évoquer la victoire de la Chesapeake.
Vous pouvez écouter ce podcast passionnant à cette adresse:
https://lerubicon.org/une-victoire-oubliee-chesapeake-septembre-1781-le-fil-de-lepee-10/
Anderson House, le siège de la Société générale des Cincinnati
Chacun sait que le siège de notre Société générale des Cincinnati se trouve à Washington dans ce qui est l’un des plus beaux hôtels particuliers de la ville, sans doute le plus extraordinaire.
Il est situé sur Massachusetts Avenue, proche de Dupont Circle, quartier où fleurissent les ambassades. Cet immense ensemble abrite de vastes salons de réception, un musée, une bibliothèque historique doublée d’un centre de recherche et pas moins de 14 chambres ou suites à la disposition des membres de passage qui en font la demande préalable.
In memoriam colonel (ER) Sava Stepanovitch
Nous avons appris avec tristesse la mort à 94 ans de notre très estimé collègue le colonel (ER) Sava Stepanovitch, promotion Garigliano (1949-1951).
Né en Serbie en 1927, Sava Stepanovitch rejoint à l’âge de 16 ans, l’armée du général Mihailović pour mener la résistance contre l’occupation de la Yougoslavie par les forces de l’Axe. Blessé lors d’un accrochage, il est évacué et soigné en Italie. Ne pouvant retourner en Serbie après l’arrivée au pouvoir des communistes, il obtient l’asile politique en France en 1947. Après des études au lycée Lakanal, il intègre l’ESMIA à titre étranger. Il choisit à sa sortie l’arme blindée cavalerie.
Du Mérite militaire de l’armée continentale au Purple Heart des États-Unis d’Amérique
L’histoire des récompenses et décorations militaires américaines remonte aux premiers mois de la guerre d’Indépendance. En 1776 en effet, le général Washington reçoit la première médaille du pays en remerciement pour avoir chassé les Britanniques de Boston, médaille d’or qui n’était cependant pas destinée à être portée sur l’uniforme. Et il faut attendre le 7 août 1782, lorsque Washington institue l’insigne du mérite militaire :
« The General, ever desirous to cherish a virtuous ambition in his soldiers, as well as to foster and encourage every species of military merit, directs that whenever singularly meritorious action is performed, the author of it shall be permitted to wear on his facings, over his left breast the figure of a heart in purple cloth of silk, edged with narrow lace or binding. Not only instances of unusual gallantry, but those of extraordinary fidelity and essential services in any way shall meet with a due reward.
L’insigne de la Société des Cincinnati
Le 10 mai 1783, les officiers de l’armée américaine ainsi que les officiers étrangers, décident « pour perpétuer aussi bien le souvenir de ce grand événement» (la victoire sur les troupes britanniques ) « que celui de l’amitié formée au milieu des dangers courus en commun », de s’associer en se constituant en une Société d’Amis et d’avoir un Ordre qui permettra à ses membres de se reconnaître et qui sera « une médaille d’or », d’une taille suffisante pour recevoir les emblèmes ci-après :
La victoire de la Chesapeake et de Yorktown, 5 septembre-19 octobre 1781
Survenant alors que la guerre menée, tant en Amérique du Nord que dans le reste du monde, devenait pour le Royaume-Uni un fardeau insupportable, ce « Dien-Bien-Phu britannique » provoqua la chute du gouvernement North, la venue au pouvoir des partisans anglais d’une paix rapide, et fut le point de « non-retour » vers l’indépendance des États-Unis d’Amérique.
Deux facteurs particulièrement favorables sont réunis :
- l’arrivée à maturité, chez les décideurs français, d’une conception stratégique victorieuse,
- la parfaite entente des acteurs militaires impliqués : Washington, Rochambeau, de Grasse, jouant à merveille de la complémentarité de leurs talents et de leurs atouts.
Les campagnes de mer au XVIIIe siècle : l'exemple des campagnes de d'Estaing et de Grasse durant la guerre d'Indépendance américaine
Le professeur Olivier Chaline, président de la commission d'histoire de la Société des Cincinnati de France, a donné une conférence sur les campagnes de mer au XVIIIe siècle.
Vous pouvez accéder à son enregistrement en cliquant sur le lien ci-dessous.
Meaning, ou l’amitié franco-américaine sur la terre comme au ciel
Notre collègue le comte Yorick de Guichen et le photographe Hervé Saint Hélier, viennent de publier un beau livre intitulé MEANING sur la tournée aux Etats-Unis de la Patrouille de France venue remercier l’Amérique pour son engagement dans la Grande Guerre à l’occasion de la commémoration de son centenaire.
L’ouvrage offre un regard contemporain sur l’amitié franco-américaine à travers des photographies inédites, les témoignages et le retour d’expérience des pilotes des U.S. Thunderbirds (U.S. Air Force), Blue Angels (U.S. Navy), et de la Patrouille de France.
MEANING est une invitation au voyage sur les routes des États-Unis de New York à San Francisco, mais aussi une invitation à la réflexion sur le devoir de mémoire à l’occasion de la commémoration du Centenaire de la Première Guerre mondiale.
À l’occasion de ce voyage de 12 étapes, Yorick retrouvera une plaque à Yorktown qui commémore l’engagement des forces françaises durant la Guerre d’Indépendance ainsi qu’une lettre manuscrite de George Washington datée du 12 Septembre 1780 et adressée au lieutenant général comte du Bouëxic de Guichen, qui détaille la situation critique de l’Amérique et l’invite à un engagement naval décisif au service d’une cause commune.
Le livre est préfacé du chef d’état-major de l’armée de l’air le général Philippe Lavigne et postfacé par l’astronaute Thomas Pesquet.
Le livre MEANING (format A4, 320 pages, 220 photographies, textes traduits en français et en anglais) est disponible sur le site : boutiquedelapatrouilledefrance.fr et au Bon Marché. Prix : 50 euros. Editions Meaning Company.
Charles Carroll de Carrollton
Il était, dit son biographe Lewis A. Léonard, «l’homme le plus riche qui signa la Déclaration d’Indépendance, le premier à la signer, le seul catholique à la signer et le dernier à mourir de tous ceux qui la signèrent».
Né le 19 septembre 1737 à Annapolis (Maryland), fils de Charles Caroll d’Annapolis (1702-1781), son grand-père, connu sous le nom de Charles Caroll le Colon (1661-1720), était un Irlandais qui émigra pour fuir les discriminations religieuses. Arrivé en 1689 à St Mary’s City, plus ancienne colonie nord-américaine créée dans le but de constituer un refuge pour les confessions chrétiennes, catholique et protestante, il y établit l’une des familles les plus influentes dans la vie politique américaine.
Envoyé en France en 1748 chez les Jésuites, Charles Carroll va passer six ans au Collège de Saint Omer, une année à Reims, deux ans à Louis-le-Grand à Paris et enfin une année à Bourges pour y étudier le droit. En 1759, il entre au London’s Middle Temple, collège de formation des avocats depuis 1608, avant de retourner en 1765 à Annapolis.
La mer et la France, par Olivier Chaline
Voici un vaste sujet dont la pertinence à l’ère de la mondialisation, n’échappera certainement pas au lecteur.
Notre collègue, le professeur Olivier Chaline, vient de publier un ouvrage de grande qualité sur les rapports entre la mer et les Français à l’époque des Bourbons. Une présentation aussi globale, qui ne néglige aucun des aspects de cette passionnante question, manquait. Outre la mise en perspective des développements spectaculaires que connut cette période dans bien des domaines, l’auteur dresse un bilan exhaustif de la politique maritime conduite pendant deux siècles « quand les Bourbons voulaient dominer les océans ».
Pour dresser son constat, Olivier Chaline observe la France à partir de la mer ; c’est toute l’originalité de sa démarche. Il en tire la conclusion que sous le règne des Bourbons, la mer, milieu complexe, hétérogène, changeant et souvent hostile, a pris alors une importance sans précédent dans la vie des Français.
Histoire d’une bande dessinée
Cincinnati Echo : Didier Chalufour, vous venez d’éditer La Route de l’Indépendance… de Versailles à Yorktown, comment avez-vous procédé ?
Didier Chalufour : Les éditions du Triomphe avaient, il y a quelques années, réalisé une bande dessinée sur l’histoire de l’ordre de Malte. Le scénariste Gilles d’Aubigny a dû penser que nous étions bien placés pour faire de même avec vous. Vous aviez, vous-mêmes je crois, rencontré Louis-Bernard Koch, historien, qui est auteur chez nous de plusieurs BD. Le courant est bien passé entre historiens, avec Charles-Philippe de Vergennes.
CE : En quoi cette BD est-elle particulière ?
Portrait: le général de Custine (1740-1793)
Il a sa rue à Paris ainsi qu’à Metz et son nom sous l’Arc de Triomphe.
En tant que colonel du régiment de Saintonge il figure dans une gravure représentant la reddition de Cornwallis à Yorktown.
Adam, Philippe, comte de Custine naquit à Metz le 4 février 1740.
Originaires du pays de Liège, les Custine vinrent s’établir en Lorraine à la fin du XVIIè siècle.
Adam, Philippe entra très jeune dans la carrière militaire puisqu’à sept ans il figurait comme sous-lieutenant dans la suite du maréchal de Saxe et assista à la prise de Maastricht en 1748.
Après avoir fait, avec distinction, toutes les campagnes de la Guerre de Sept ans, il devint, grâce au ministre Choiseul, son compatriote et parent, mestre de camp d’un régiment de dragons qui s’appela désormais Custine.
Le camp de Vaussieux, première étape vers Yorktown
Vaussieux fut à l’été 1778 près de Bayeux un important camp de manœuvres sous le commandement du maréchal-duc de Broglie et on y a tranché la longue querelle sur la tactique, au profit des partisans de l’ordre mince contre ceux de l’ordre serré. L’association Un nouveau monde a pour but de faire connaître l’histoire de ce camp militaire par l’organisation de reconstitutions.
L’Amérique y est rappelée parce que trois des unités présentes, les régiments de Saintonge, de Soissonnais et de Touraine, se retrouvèrent trois ans plus tard au siège de Yorktown. Grâce à l’énergie de son président, M. Bertrand Bailleul, et de son vice-président, notre collègue Didier Achard de Bonvouloir avec une équipe de bénévoles, beaucoup d’obstacles ont été surmontés pour offrir des manifestations à un large public.
Vergennes, la gloire de Louis XVI, par Bernard de Montferrand
Ce livre essaie de réunir tous les aspects de celui qui fut l’un des plus grand ministre des Affaires étrangères français à la veille de la Révolution, l’homme, le Ministre des Affaires Etrangères treize ans durant et l’action intérieure d’un quasi Premier Ministre.
Il décrit celui qui créa une conception française de l’équilibre des pouvoirs en Europe, celui qui donna un coup d’arrêt à la suprématie maritime anglaise et qui permit la naissance des Etats Unis, des résultats bien supérieurs à ceux obtenus par Talleyrand avec lequel on le compare souvent mais qui du fait de son esprit est beaucoup plus connu.
Il montre les succès extérieurs exceptionnels de ce grand Ministre qui contrastent avec l’incapacité du gouvernement de Louis XVI a faire les réformes.
L’auteur fait apparaître Louis XVI avec sa personnalité si complexe, Marie Antoinette perpétuellement frustrée de ne pas pouvoir défendre les intérêts autrichiens dans la politique française, tous les grands Ministres qui travaillèrent avec Vergennes, de Maurepas à Turgot, Necker, Sartine, Castries, Breteuil et Calonne…
Très actuel, ce livre s’adresse aux lecteurs qui aiment l’Histoire, la politique étrangère ainsi qu’à ceux qui s’interrogent aujourd’hui sur les capacités de réforme de la France et aux problèmes politiques que cela pose.
La dernière biographie de Vergennes date de plus de 26 ans. Ce livre prend en compte toutes les nouvelles publications anglo-saxonnes récentes sur Louis XVI et Vergennes.
Bernard de Montferrand, ancien président de la Société des Cincinnati de France a fait toute sa carrière au Ministère des Affaires étrangères. Il a été ambassadeur à Singapour, aux Pays bas, en Inde, au Japon et en Allemagne. Il a écrit plusieurs livres de réflexion sur la politique étrangère.
Vous pouvez acheter ce livre sur Amazon à cette adresse.
Les armées du Roi, par Olivier Chaline
Comment la France est-elle devenue une grande puissance militaire, la première sur terre et sur mer sous Louis XIV ? Quel a été le prix de cet effort colossal, quelles en ont été les modalités humaines, technologiques et économiques, et aussi les limites ?
À toutes ces questions, l’auteur, professeur d’Histoire moderne à l’Université Paris Sorbonne et président de notre Commission d’histoire, y répond dans un livre très dense qu’il organise en trois grandes parties : Sous l’autorité du roi ? Au service du roi. Aux frais du roi ? Il relève d’emblée la dissymétrie entre la marine, véritablement royale, et l’armée, qui demeure un partenariat entre le monarque et ses nobles.
Cette différence s’ajoute à celles dues au milieu naturel dans lequel opèrent deux formes d’organisation très dissemblables que sont le régiment et le navire, celui-ci à la fois vecteur, lieu de travail et de vie ainsi qu’unité combattante.
La glorieuse campagne du comte de Grasse 1781-1782
En 1781, « l’amiral de Grasse » jouait un rôle décisif dans la victoire d’Yorktown, l’un des événements les plus considérables de l’histoire moderne puisqu’il rendait inévitable l’indépendance des colonies anglaises qui devenaient les États-Unis d’Amérique.
Le journal inédit (1780-1782) de la campagne du comte de Grasse par René-Calixte de Labat de Lapeyrière (lieutenant à Picardie-Infanterie en garnison de la Ville de Paris), enrichi de notes par Gilbert Bodinier, d’un commentaire sur l’entourage familial, par Christian de Lapeyrière et de quatre articles par :
- Michel Hanotaux : l’infanterie française de la Guerre d’Amérique;
- Philippe Henrat : le comte de Grasse d’après le marquis de Bouillé;
- Jacques de Trentinian : la victoire de la Chesapeake et d’Yorktown;
- Patrick Villiers : stratégie navale, conjoncture de la Guerre d’Amérique et aspects navals de la campagne vue par Monsieur de Lapeyrière.
La France au secours de l'Amérique
Jacques de Trentinian, ami de l’Académie et petit-fils du général Edgard de Trentinian, dont le buste orne notre salle Bourdarie, a rédigé et réalisé ici un travail historique exemplaire en ce qu’il démontre toutes les précisions que peut apporter l’analyse exhaustive d’un document inédit, éclairé et complété par des sources externes.
Le document découvert est un dossier précisant la distribution par navire des officiers de l’armée de Rochambeau, transportés par l’escadre et le convoi de Ternay pour renforcer en 1780 les combattants américains, sous le nom « d’expédition particulière».
Le comité consultatif des historiens de la Société en France des Fils de la Révolution américaine a collaboré à cet ouvrage.